Europe (French)

Les PME françaises de l’industrie manufacturière et du secteur de la distribution, championnes de l’export

Un nouveau rapport fait un état des lieux des tendances en matière d’exportation entre producteurs et distributeurs en France.

visuel-fedex-distribution.jpg

ROISSY, 19 octobre 2015 — Une nouvelle étude sur les exportations des PME (European SME Export Report*), réalisée par Harris Interactive et commandée par FedEx Express, filiale de FedEx Corp. (NYSE : FDX) et acteur majeur du transport express international, révèle que les PME de l’industrie manufacturière et du secteur de la distribution sont les championnes de l’export en France, indiquant ainsi que le « made in France» reste un véritable atout tant en Europe qu’à l’international. La qualité des produits français est perçue comme le plus grand avantage à l’export pour 51% des PME françaises de l’industrie et 46% des PME de la distribution.

Selon l’étude, 82% des PME qui produisent en France déclarent avoir une activité internationale. Cet excellent résultat se retrouve également, malgré un écart assez important, dans le secteur de la distribution qui occupe la deuxième place du podium : les PME qui « vendent » des produits typiquement français, c’est-à-dire les grossistes et les détaillants, sont 55% à déclarer avoir des activités à l’international. Cet écart pourrait tendre à se réduire puisque le e-commerce offre aujourd’hui de nombreuses opportunités de croissance à l’international, facilitant l’internationalisation des distributeurs. Si les PME françaises de l’industrie manufacturière exportent partout en Europe, de la Russie au Royaume-Uni, du Portugal à la Pologne, on constate que leurs premières destinations restent : l’Allemagne (76%) la Belgique (55%) et l’Italie (48%). Les grossistes et les détaillants français se concentrent également vers ces pays frontaliers : la Belgique (74%), l’Allemagne (54%) et l’Italie (46%), les autres pays européens les attirant moins. En dehors de l’Europe, l’étude révèle aussi des différences : les PME de l’industrie manufacturière se tournent vers la Chine (41%), les Etats-Unis (38%), le Japon et le Brésil (34% pour chacun d’entre eux). Les PME françaises du secteur de la distribution, en général plus frileuses à l’export hors d’Europe, se concentrent sur le Canada (23%) et les Etats-Unis (21%).

Concernant leurs perspectives d’évolutions à l’international, les avis des PME françaises du secteur de la distribution et de celles de l’industrie manufacturière divergent. Parmi ceux qui n’exportent pas aujourd’hui, seulement 9% des grossistes et détaillants ont des plans de développement à l’international dans les 3 années à venir. Ils sont largement distancés par les entreprises de l’industrie manufacturière (43%) qui sont beaucoup plus optimistes quant à leurs perspectives internationales.

La décision de se lancer dans l’export est d’autant plus importante que l’étude montre une corrélation entre export et prévisions de croissance des PME. Les PME exportatrices françaises semblent dégager d’importants bénéfices de leur présence sur la scène internationale, celles dont la croissance est rapide (43%) étant plus enclines à exporter que celles qui affichent des résultats stables ou en déclin (29%). En France, les PME exportatrices sont aussi plus optimistes pour leurs perspectives de revenus sur les 12 prochains mois, puisque 61% pensent générer de la croissance contre 46% pour celles qui n’exportent pas.

Même si les grossistes et détaillants français semblent hésitants à l’idée de se lancer dans l’export, ils sont tout de même 44% à déclarer avoir toutes les ressources nécessaires pour y parvenir. La confiance des PME de l’industrie manufacturière en matière d’export peut s’expliquer par le fait que ces dernières se sentent suffisamment épaulées (64%).

Si les PME françaises ont un grand rôle à jouer à l’export et de vrais bénéfices à en retirer, des freins subsistent. Risquer les impayés reste la plus grande crainte des PME françaises de l’industrie manufacturière comme celles des grossistes et détaillants (respectivement 31 et 36%). Elles citent ensuite le manque d’informations et de connaissances en interne, parfois techniques, notamment celles liées aux sujets douaniers (28% pour les grossistes et détaillants, 24% pour les PME de l’industrie manufacturière).

« Les PME françaises ont beaucoup à gagner à se lancer dans l’export. Nous les accompagnons en régions pour supprimer les freins qui les empêchent de passer le cap. Notre objectif est de les aider à augmenter leur champ d’action. » déclare Tim Horton-Mastin, Directeur Général Ventes France de FedEx Express en France.